Statue « du Saint Léonard »
Statue de la Rue d'Angerville
On ne connaît pas l'origine de cette statue. Elle apparaît sur des photos du début du 20ème siècle. Les parents de nos anciens la connaissaient déjà.
Elle est placée dans une niche de l'immeuble 23 rue d'Angerville. Autrefois auberge Saint Léonard, il a été depuis transformé en immeuble d'habitation.
En 1997, la statue est déposée et conservée en mairie. En 2008, en accord avec le Conseil Municipal, l'association décide de faire les démarches et les recherches nécessaires pour retrouver les éléments manquants de son histoire avant de la remettre en place.
Les études vont se dérouler en quatre phases:
- La recherche d'un éventuel propriétaire: Considérée comme simple élément de décoration, la statue n'est mentionnée dans aucun acte. L'association demande alors aux membres du Conseil Municipal de reconnaître officiellement la statue comme faisant partie du patrimoine communal. Cette décision est prise lors de la séance du 4 juin 2010.
- L'expertise: En grès rouge siliceux, haute de 31,5 cm, elle mesure à sa base 32,5 cm sur 24 cm et pèse 20 kg. Deux inscriptions sont gravées sur le côté gauche de sa base "1757" et "MAIPON". Il semble qu'elle soit le réemploi d'une autre sculpture dont le sujet nous échappe. On peut considérer qu'elle ne représente pas Saint Léonard, moine bénédictin, qui portait la tonsure mais pas la barbe.
- La protection légale: Afin qu'aucun propriétaire de l'immeuble ne puisse en revendiquer la propriété, il reste à établir un acte notarié. Signé le 2 février 2012 avec le syndic de l'immeuble après modification du règlement de copropriété, il permet l'inscription de la statue au patrimoine communal.
- La remise en place de la statue: La dernière phase de ce projet peut enfin être menée à bien. La statue est remise en place dans sa niche en septembre 2012. Des protections antivol et anti-humidité sont ensuite installées. Ce projet aura mis quatre ans à aboutir.
Cette sculpture ancienne ne présente pas de réelle valeur historique. Elle retrouve tout simplement sa place d'origine, là où la fantaisie de nos ancêtres l'avait installée il y a presque trois cents ans, là où des générations de Grangeois ont pu la contempler, là où nous l'espérons, elle pourra continuer son voyage dans le temps.