Le cimetière
Lorsqu’on se réfère à la loi, et notamment au Code général des collectivités territoriales, on se rend compte que toutes les communes de France ont le devoir de posséder un cimetière permettant l’inhumation des morts et la construction de caveau funéraire.
Les renseignements de cet article proviennent du Livret N°2 de Mémoire-Vivante sur le Patrimoine Bâti.
Le cimetière primitif de la commune était accolé à l’église, sur une surface s’étendant le long de la Rue d’Angerville, et devant le porche d’entrée.
Au XIXème siècle, une loi oblige des communes, par mesure d’hygiène, à transférer les lieux d’inhumation à 200m au moins des habitations. La commune ne possédant pas de terrain pouvant accueillir le nouveau cimetière, et n’ayant pas la capacité d’en acquérir un, il est décidé le 15 mai 1832 de le maintenir à son emplacement. La dernière inhumation s’y fera le 12 mai 1854.
En 1853, La famille REGNIER cède à la commune un terrain de 19 ares. La même année, un anonyme fait don de 700 francs pour l’aménagement du nouveau cimetière, qui est bénit le 9 juillet 1854 par M. Vaugreville, curé de la paroisse.
En 1862, le Maire prend des dispositions pour la suppression du cimetière primitif. Les familles disposent de 6 mois pour exhumer, à leurs frais, les corps de leurs défunts.
Ce cimetière comptait probablement 274 emplacements simples, selon sa numérotation initiale. Le plan d’origine n’étant pas disponible, il a été reconstitué à partir des données disponibles à la mairie.
L’espace faisant défaut, la commune se porte acquéreur d’un terrain vague planté d’arbustes s’étendant à l’extrémité nord du cimetière de 1854.
Le village se développant dans le dernier quart du XXème siècle, le nouveau cimetière est aménagé entre 2006 et 2008. Il comprend 228 emplacements de tombes simples, l’emplacement d’un columbarium, de la pelouse du souvenir avec un banc et l’aménagement d’espaces verts.
Afin d’améliorer l’accès au cimetière, la commune achète en 1959, une bande de terre de 6m de large sur 25m de long.